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Ales
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Thème
Alimentation

Deux ans de récolte et de jolis souvenirs à La Main verte

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Le 26 juin prochain, le jardin partagé La Main verte, situé dans le quartier Tamaris à Alès, fêtera ses deux ans d’existence.
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Retour avec les principaux acteurs sur cette initiative qui séduit toujours autant et permet à plusieurs familles de manger des produits de qualité.

« La saison 3 commence ! », lance, souriant, David Piccinali, animateur du jardin La Main verte. Il ne s’agit pas là de la dernière saison d’une série à succès, mais d’une autre réussite, collective et appréciée de tous, le jardin partagé de La Main verte. Ce petit jardin, qui sent bon le bassin alésien, est niché à Tamaris, à quelques encablures du stade de foot. Sur 300 mètres carrés, David, accompagné d’une dizaine de bénévoles du Secours Catholique et de familles, cultivent de nombreuses variétés de fruits et légumes : haricots, salades, poireaux, oignons, tomates, pommes de terre, aubergines, courgettes, fraises… Mais aussi des plantes aromatiques et médicinales. « Ici, on suit les saisons et on travaille à leur rythme, explique l’animateur. On a la chance d’avoir un puits dans le jardin, donc on ne manque pas d’eau. Malgré tout, on s’adapte au climat. On va peut-être planter du tournesol pour faire de l’ombre car on a perdu beaucoup de tomates l’an dernier à cause du soleil. »

Tout est naturel !

Tous les samedis matin, David et plusieurs courageux prennent soin de ce bout de terre, généreusement mis à disposition par une membre du Secours Catholique. Les récoltes reviennent aux familles bénéficiaires, une dizaine en tout. « On touche environ trente personnes, intervient Anne-Marie Reboul, responsable de la section alésienne du Secours Catholique. Et quand on a du surplus, on fait des conserves qui sont ensuite vendues au profit du Secours Catholique. » À La Main verte, chacun a son rôle à jouer, chacun sa place. Les jardiniers du samedi respectent un règlement intérieur et s’engagent pour une saison. Les membres de l’atelier bricolage du Secours Catholique ont également mis la main à la pâte en installant des panneaux solaires, l’arrosage automatique, et un ingénieux système de récupération d’eau dans des cuves. « Tout est naturel », insiste David Piccinali qui reprend : « Il n’y a aucun produit phytosanitaire. On a même des toilettes sèches », détaille-t-il. 

Véronique : « J’aurais pu en faire mon métier »

Du côté des jardiniers - uniquement des jardinières le jour de notre venue -, le bilan est plus que positif. Malika en est le parfait exemple. Emballée par cette expérience, elle a décidé de faire un petit jardin près de chez elle. « Ce que j’aime, c’est la rencontre avec les gens, on sympathise, on rigole beaucoup. Ça me fait du bien de venir au jardin. Et puis, la récolte, ça me fait des économies », explique-t-elle. À ses côtés, même enthousiasme pour Véronique : « J’adore ça ! Si j’avais connu ça avant, j’aurais pu en faire mon métier. C’est une activité très enrichissante. » Mahjouba, une troisième participante, ajoute : « J’aime bien travailler la terre. Mais surtout, j’ai fait la connaissance de gens magnifiques. » Et David Piccinali de conclure : « On est une famille ! »

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David Piccinali, l'animateur du jardin avec Anne-Marie Reboul, la responsable de la section alésienne du Secours Catholique
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